Petit séjour à Nimes et dans l'Aveyron

Hello!
Me voilà de retour sur Annecy après une escapade dans le sud. Au départ, je partais pour mon dernier trail de la saison: "les Templiers: 72km et 3100+" près de Millau. Une catastrophe annoncée:

Samedi: la veille (oui je sais, je m'y prends pas en avance), déjà des difficultés pour trouver un train qui ne soit pas plein. Samedi donc, je finis ma garde à 7hoo et il faut déjà que je me dépêche de faire mon sac sans rien oublier...3 fois que je suis revenu chez moi pour avoir oublié lunettes, barres NRJ et la frontale (oui parce que le départ est à 5h15 dimanche). A Nîmes Jurgen me récupère avec une voiture de location et on file  pour 2 ptites heures vers le départ récupérer les dossards.
Aïe il me manque encore quelque chose: des pastilles de sel (parce que les crampes m'adorent). On s'arrête alors dans 3 pharmacies sur la route mais aucune n'en vend. Il y a même une pharmacienne à Bèze qui me conseille de sucer des cailloux?!? "C'est cela oui!". Bref, pas de pastille de sel pour la course!
Une fois les dossards retirés, on trouve un resto (un peu mafieu!) à Alèze qui fait des pâtes, indispensables pour demain. Jurgen, lui, prend entrée+plat; moi le plat de pâtes devrait me suffire...tu parles! Au loin je vois le serveur et son assiette. Quelque chose m'inquiète: je ne vois aucune pâte en dépasser: mauvais signe sur la quantité! Le serveur me tend une grande assiette... avec 3-4 pâtes qui se court après: je suis vert. Après 3 cuillères, j'ai fini mon assiette et j'hésite à demander du rab...Comme j'ai un peu l'impression d'être chez "le parrain", je me contenterai de gaver mon estomé avec du pain. On rejoint notre hôtel, très sympathique et seulement 7 chambres: on va bien dormir, enfin jusqu'à 3h30.

Le patron nous accueille et nous montre la chambre au rez de chaussée, celle qui est près de l'escalier en bois fait maison entre 2 mur de 3 cm d'épaisseur, qui monte vers les 6 autres chambres. 22hoo: c'est quoi ce défilé depuis 2 heures: y a que 7 chambres mais là on sait que l'hôtel est complet.
3h30: Debout les Zouzous! dernière grosse collation et  pause caca mais il est trop tôt et  et j'arrive pas à purger. Du coup, je prends 2 cachetons d'immodium pour éviter le caca mou et hop, 40 min de route pour se rendre au départ.
4h45, à peine arrivé, direction les toilettes de fortune: j'en peux plus et la pression est libérée: ahhhhh!
5h16: le départ est donné sous les fumigènes rouges, la musique d'ERA  http://fr.youtube.com/watch?v=pvVUFEhCCkI et plusieurs centaines de spectateurs, ainsi que 3000 coureurs armés de frontales                                                                                                                                                                  
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Tout se passait relativement bien pour moi jusqu'au 30ème km (on était dans les 250 environ) et après 3 pauses derrière des buissons bien choisis,à l'abri de tout regard, les  crampes sont là (et j'ai vraiment pas envie de sucer des cailloux) et vont me permettre de me faire doubler pendant 5 km : génial j'adore. Là, le moral en prend un sacré coup. De plus me voilà obligé de courir jambes tendues pour ne pas déclencher d'autres crampes: maintenant, c'est les genoux qui prennent. J'arrive au 37ème km et je décide d'arrêter: les crampes, le genou, un profil trop roulant, dernière course de l'année...Tant pis j'ai pas envie d'abîmer mes genoux, j'arrête! (première fois que j'abandonne quelque chose, du coup quelques jours après j'ai des regrets)

Je vois passer Jurgen quelques temps après et malgré sa douleur aux genoux vers le 45ème km, finit la course en 10h40: Félicitations, garçon!

Pour me consoler, Jurgen et Audrey m'ont emmené dans une cave à vin et au musée Haribo le surlendemain: j'ai pu faire un stock de 4kg de Dragibus!

Voili voilou!
J'espère quand même revenir pour la finir cette fois-ci.